Il y a quelques mois, ce blogue faisait pour une première fois référence à un article de la série "Des gars, des filles" du magazine L'Actualité. En lisant « Le poids des mots », que signe Noémi Mercier dans le numéro de mai 2018, force est de constater que cette série, qui n'est certainement pas à veille d'être à court de pertinence, n'est toujours pas non plus à court de contenu. J'ai trouvé cette courte lecture (1 page) très enrichissante.
Voici l'étude de Armand Chatard auquel le sixième paragraphe réfère, et selon lequel les garçons sont plus confiants de pouvoir exercer un métier traditionnellement féminin lorsqu'il est présenté en utilisant autant le masculin et le féminin que lorsqu'il est présenté en utilisant seulement le masculin.
La belle langue? Si ce fût autrefois le français, les critères de beauté et la société ont bien évolué depuis. Lorsque de simples mots amènent des maux aussi complexes, il faut plutôt catégoriser le français parmi les langues sexistes (et peut-être réattribuer cette épithète obsolète à son descendant sans sexisme linguistique, l'Ido).